
Céline Blatéron est candidate pour la 4e circonscription d’Ille et Vilaine. À 40 ans, elle est enseignante bilingue français breton en classe de maternelle dans les écoles publiques.
Pourquoi l’UDB ?
Question politique, mon cœur a toujours été à gauche. C’est la première fois que j’adhère à un parti. Je suis une citoyenne engagée depuis longtemps dans ma vie quotidienne, tant dans mes relations avec mes concitoyens, petits ou grands, jeunes ou vieux, qu’en œuvrant pour des associations : « Aïssatou », à Angers, en lien avec une enseignante sénégalaise de Casamance ; Div Yezh Redon, à l’initiative et au suivi de la filière bilingue français-breton ; bénévolat régulier dans des événements culturels divers.
J’ai décidé de rejoindre l’UDB pour les législatives à venir afin d’agir plus amplement dans la vie publique. Pour moi tout est acte politique dans la vie d’un citoyen. Il me semble cependant que nous avons aussi besoin de porte-parole, d’organisateurs et d’acteurs de vie publique. C’est ainsi que je conçois mon engagement politique.
Par ailleurs, les positions de l’UDB font écho à mes convictions qu’une transition écologique et sociale est nécessaire depuis les années 80 et plus qu’urgente aujourd’hui.
Quelle vision des présidentielles ?
Je suis notablement déçue et alarmée par les élections présidentielles 2022, qui révèlent une majorité de votants de droite et d’extrême droite. Je reste convaincue que, comme moi, nombre de mes concitoyens ne se sentent pas représentés par ces résultats. Je candidate donc pour les législatives afin de donner des chances à notre pays d’écouter les voix de toute sa population.
Quelles priorités ?
Mes priorités vont tout d’abord vers la transition écologique, car il n’est plus question d’en discuter l’urgence et le bien-fondé.
Ensuite, je souhaite voir à l’œuvre une fédéralisation effective en France afin que la Bretagne acquière pleinement les pouvoirs et les budgets nécessaires à la gestion de ses affaires.
Enfin, il est pour moi essentiel de cultiver et de valoriser les valeurs humaines, le lien entre les générations, dans toute la richesse que ces valeurs expriment en termes de solidarité, de respect des différences, de capacité de compassion et de bienveillance. Cela est d’autant plus important que notre monde tend depuis trop longtemps vers l’uniformisation et l’individualisme. Je pense sincèrement qu’il faut en finir avec une mondialisation destructrice des peuples et des richesses des territoires.