On les avait quittés en 2017 avec l’album A New Kind of Freedom. Deux ans plus tard, le Celtic Social club remet le couvert avec un troisième opus From Babylon to Avalon.
Depuis le disque précédent, un changement de taille puisque le chanteur écossais Jimme O’Neill, présent dès la création de la formation, a cédé la place au chanteur et guitariste de Belfast Dan Donnelly. Pour autant on remarque une certaine analogie dans leur timbre de voix.
Réunis en 2014 autour de Manu Masko, transfuge de Red Cardell, on retrouve Ronan Le Bars au uilleann pipes et whistles, Pierre Stéphan au fiddle, Richard Puaud à la basse, Mathieu Péquériau à l’harmonica et washboard et Goulven Hamel à la guitare électrique qui avait remplacé Jean-Pierre Riou en 2015.
Cette joyeuse bande de musiciens poursuit inlassablement sa quête d’une musique celtique revisitée. Pour ce faire, ils voyagent dans un répertoire s’étendant de la Bretagne à l’Irlande mais aussi à la Galice et aux Asturies.
Si leur démarche n’est pas sans rappeler celle de groupes comme les Pogues ou les Waterboys, leur musique est très marquée par le uilleann pipes qui revient du début à la fin de l’album comme l’instrument mélodique dominant et omniprésent. A ses côtés le violon « énervé » de Pierre Stéphan s’ouvre à des morceaux assez grandioses.
Sur les onze titres de l’album, une grande majorité sont des compositions inspirées d’airs traditionnels. Et les neuf chansons ont été écrites pour beaucoup d’entre elles par Dan Donnelly, leur nouveau chanteur à la voix envoûtante. Un andro (Sunshine) y voisine avec une polka (Dead End), un reel (It’s Morning John) ou un époustouflant rond de Saint-Vincent (Buffalo) qui conclut l’album.
Au final un album très coloré qui associe musiques traditionnelles au rock, à la pop et au folk, une musique empreinte de beaucoup de fraîcheur et d’énergie. De Babylon à Avalon, deux cités mythiques. Un tourbillon mélodique et puissant.
THE CELTIC SOCIAL CLUB – From Babylon to Avalon. CD EMF-19003/DB12