Une quarantaine de personnes étaient réunies ce 20 novembre, à midi à Lorient, pour accompagner l’avocat de 22 faucheurs d’OGM venus déposer un dossier de plainte au tribunal de grande instance. Ce matin, ils ont fait de même à Quimper et dans l’après-midi, ils réitéreront l’opération à St Brieuc.
Après s’être fait analyser les urines sous huissier en septembre 2017, les faucheurs volontaires d’OGM se sont rendus compte que tous, sans exception, présentaient des traces plus ou moins importantes de glyphosate. Les taux allaient en effet de 0,1 à 3,4 ng/ml quand la norme européenne pour l’eau potable est de 0,1 ng/ml.
C’est ce qui les a motivé à porter plainte contre les fabricants de pesticides, les organismes européens et français qui ont délivré les autorisations pour ces produits, ainsi que les laboratoires qui y participent. L’avocat a expliqué que la plainte repose sur 3 accusations : « la mise en danger de la vie d’autrui, la tromperie aggravée et l’atteinte à l’environnement ».
Une campagne a été lancée pour inciter les volontaires à faire analyser eux aussi leur urine. Participez à la campagne des « pisseurs involontaires de glyphosate ».