Encore 400 kilomètres à trouver pour la Redadeg

Il reste 17 jours avant le lancement de la Redadeg, 1800 kilomètres en relais ininterrompu en faveur de la langue bretonne. Tous les kilomètres ne sont pas encore vendus et les bénévoles de la Redadeg sont sur tous les fronts. Le Peuple breton a posé quelques questions à Jean-Michel Sanner.

« C’est un travail lourd et parfois ingrat. Même si la Redadeg est un moment de plaisir intense, nous ne savons pas toujours remercier les bénévoles », reconnaît Jean-Michel Sanner, cofondateur de la course. Pour cette 5ème édition, la Redadeg fête ses 10 ans et espère, comme tous les deux ans, réussir son pari. « Nous sommes un peu condamné aux succès. Si une édition de la Redadeg n’était pas à la hauteur des prévisions ce serait forcément compliqué à gérer ».

Au total, 500 bénévoles sont répartis sur toute la Bretagne. Des volontaires extrêmement précieux puisque c’est d’eux que dépend la bonne tenue, les bonnes conditions, le bon déroulement de ce relais. Jean-Michel Sanner n’hésite pas à appeler les bonnes volontés : « Nous en avons besoin plus que jamais et toutes les forces vives sont les bienvenues soit au niveau local soit un niveau de l’équipe qui coordonne le tout. Participer à l’équipe centrale est aussi une manière de progresser en breton ».

Il reste environ 400 kilomètres à vendre. Et les derniers jours sont toujours compliqués car l’afflux d’achat en fin de parcours coïncide avec les périodes de stress pour l’organisation de la course elle-même. « Il y a encore beaucoup de kilomètres libres en Loire Atlantique, en Ille-et-Vilaine, en centre-Bretagne… Et il ne faut pas avoir peur non plus de courir la nuit, c’est super agréable et c’est un des défis de la Redadeg, transmettre le témoin, transmettre la langue ! », explique Jean-Michel Sanner.

Pour devenir bénévoles, il suffit de s’adresser au coordinateur local ou à la coordinatrice sur toute la Bretagne : liste des responsables en cliquant ici.

> Gael Briand

Journaliste. Géographe de formation, Gael Briand en est venu au journalisme par goût de l'écriture et du débat. Il est rédacteur en chef du magazine Le Peuple breton depuis 2010. Il a également écrit « Bretagne-France, une relation coloniale » (éditions Ijin, 2015) et coordonné l'ouvrage « Réunifier la Bretagne ? Région contre métropoles » (Skol Vreizh, 2015). [Lire ses articles]