En France, chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. En tant qu’adjointe au maire UDB, Anne-Marie Kervern a participé à Brest à la manifestation organisée le 25 novembre dernier pour dénoncer les agressions sexuelles impunies, les faits de harcèlement et les violences souvent intra-conjugales.
Anne-Marie Kervern n’y va pas par quatre chemins pour décrire le dégoût que lui inspire la violence faite aux femmes : « les violences patriarcales sont universelles, elles touchent toutes les sociétés et tous les milieux, dans tous les pays, et autant la Bretagne que les autres, contrairement à cette niaiserie d’un pseudo matriarcat protecteur ». Force est de constater que la tolérance de la société reste forte et l’impunité des agresseurs la règle. Les personnes fragiles et vulnérables en sont les premières victimes.
En charge des Droits et citoyenneté des personnes en situation de handicap, Anne-Marie Kervern a également eu une attention particulière à leur égard. Selon les statistiques de Femmes pour le dire, femmes pour agir, quatre femmes en situation de handicap sur cinq disent en effet avoir été victimes de violences. Pour elle, « il y a urgence à obtenir une loi-cadre contre les violences et le sexisme incluant : l’application des lois existantes, le renforcement de l’arsenal juridique, la fin de l’impunité et la protection des victimes, mais aussi la prévention et l’éducation à l’égalité dès le plus jeune âge, la formation des professionnel.e.s aux violences sexuelles et sexiste et un soutien financier pérenne et à la hauteur des enjeux aux associations remplissant des missions de service public ».
Profitant de cette manifestation, Anne-Marie Kervern a pu poser à la Présidente du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) la question de l’accessibilité de l’accueil des personnes les plus vulnérables et de la mise aux normes accessibilité des locaux de Brest et du site internet. Contact a été pris pour un examen approfondi de l’accès aux droits des personnes en situation de handicap, dans un lieu qui leur est dédié, et dans les conditions d’accueil adaptées à la diversité des handicaps, en vue d’un retour vers l’autonomie.