À l’appel du Collectif anti-nucléaire Ouest, une manifestation s’est déroulée le samedi 30 septembre 2017 à Saint-Lô. De 1500 à 2000 personnes ont défilé dans les rues de la ville. L’année dernière, en début octobre, le même collectif avait appelé à manifester à Flamanville où le chantier de la construction de l’EPR a débuté il y maintenant plus de 10 ans.
Un courrier, à l’attention du Président Macron, a été remis au préfet du département, reprenant les points forts de la contestation. Outre le coût qui a triplé pour dépasser les 10 milliard d’euros, le caractère défectueux de la cuve du réacteur nucléaire EPR affecte ce projet. AREVA, EDF et l’Autorité de sécurité Nucléaire ont attendu avril 2015 pour révéler sa défectuosité, après qu’elle eut été installée dans le bâtiment-réacteur d’où elle ne peut être ressortie sauf à des coûts prohibitifs. Le gouvernement doit donner sa décision en octobre 2017 pour la cuve.
Outre cette manifestation, trois recours et une plainte ont été déposés par les associations pour que la démocratie soit respectée, les falsifications sanctionnées et que cesse ce chantier mené à marche forcée. Nos gouvernants tentent, par tous les moyens, d’assurer un débouché commercial à l’EPR au niveau international. Tout cela à n’importe quel prix ! Ils sont prêts à sacrifier notre sécurité, notre santé, notre argent et notre avenir.