Plus de 800 personnes se sont mobilisées le mardi 13 juin 2017 pour demander à la Région Bretagne une prise de position pour l’abrogation des permis miniers bretons avant le 14 juin au soir. Les organisateurs ne comptaient semble-t-il pas sur une telle mobilisation dans un délai si court. L’information a été reçue dimanche soir par mail pour certains ou sur les réseaux sociaux le lundi matin pour d’autres. Ils ont été bluffés par le résultat.
La Société Variscan a obtenu de M. Macron, alors ministre de l’économie, des permis de recherches minières sur plusieurs sites bretons ? La situation de ces sites en Centre Bretagne fait craindre des impacts de pollution sur toute la distribution en eau potable de Bretagne, le Centre Bretagne étant réputé pour être le « Château d’eau » de la Bretagne. Qui plus est, ces projets avancent dans l’opacité la plus complète, autant de la part de Variscan que des collectivités territoriales.
Variscan France c’est aussi des ex-cadres en retraite du Bureau de recherches de Géologie et Minière (BRGM), office de l’État, qui utilisent du matériel et équipement qu’ils sont les seuls à pouvoir utiliser. De plus, ils utilisent les connaissances acquises au BRGM.
Depuis cette mobilisation entre les deux tours de la législative 2017 les réactions ont fusées. Dès le lendemain, le vice-président de la Région Bretagne annonçait la suspension des recherches de Variscan, suivi par un démenti de la dite entreprise et l’annonce finalement de l’arrêt des recherches jusqu’à la tenue d’une réunion interministérielle. Ce qui fait réagir le comité Vigil’oust : « L’arrêt des travaux annoncés par la Région ne suffit pas, bien au contraire. Nous souhaitons une position sur l’abrogation pas sur une « pause » pour mieux reprendre dans 6 mois ou un an ».
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