
La décision de la – nouvelle – communauté de communes de Pleyben-Chateaulin-Porzay (par ailleurs peu pertinente du point de vue territorial… et géographique !) d’adhérer au Pays de Brest, amène une réflexion sur le territoire de la Cornouaille.
La première remarque consiste à dire que le Pays de Cornouaille n’existe pas, ou plutôt n’existe plus. En effet, comme il est mentionné sur son site : « début 2011, les missions, actions et collaborateurs du Pays de Cornouaille ont été intégrés à Quimper Cornouaille Développement », agence de développement économique et d’urbanisme. « Dès lors, estime la fédération UDB du Finistère, il était clair que cette nouvelle structure était prioritairement dévolue à l’agglomération de Quimper, donc plus on s’en éloignait, moins on était concerné, notamment en terme de financements et de projets ». Et d’argumenter : « un seul exemple : l’abattoir de Pont-Croix, dont ne s’est guère soucié l’agence « quimpéroise » ».
L’UDB propose, elle, « la formation d’un nouveau périmètre, en cohérence avec le bassin de vie, et recouvrant la Cornouaille maritime. Ce projet d’agglomération, pourrait regrouper plusieurs EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) : outre le Pays Glazik à partir de cette année, l’agglomération devrait intégrer le pays fouesnantais, voire ceux de Douarnenez et du Cap Sizun ». Le parti complète en affirmant que « le Pays de Quimperle (pour une grande part) aurait quant à lui vocation à rejoindre le Pays de Lorient, dont il est plus proche en terme de bassin de vie et d’emploi ». Un son de cloche que l’on entend aussi du côté de Lorient…
Attachée à la démocratie territoriale, l’UDB dénonce également « la méthode » des décideurs, celle qui consiste à fusionner « à marche forcée et sous la férule du préfet, au mépris des élus des petites communes, (…) sans consultation des habitants ». Un air de déjà vu…