Vraiment ?
Le gouvernement dispose d’une enveloppe destinée à donner un coup de pouce aux universités de recherche rayonnant à l’international. En 2011, lors d’un premier appel à projet, huit « initiatives d’excellences » (IDEX) ont été sélectionnées et se sont partagées 7,7 milliards d’euros. Quatre étaient en région parisienne.
Les universités bretonnes ont donc joué une carte « Grand Ouest » en s’associant avec Le Mans et Angers pour essayer de toucher ces fonds. Hélas, cette chimère administrative n’a même pas été pré-sélectionnée ! Le programme d’investissement d’avenir (doté tout de même de 750 à 900 millions d’euros) lui a été refusé. « L’université Bretagne Loire loupe ainsi plus d’une quinzaine de millions d’euros de dotation annuelle » explique Ouest-France. Une preuve de plus que le Grand-Ouest n’est pas plus efficace que la Bretagne !
Cela ne dissuade pourtant pas nos universités de persister dans leur erreur : d’ici le 1er janvier 2016, vingt sept établissements universitaires et organismes de recherche (Ifremer, CNRS…) devraient être regroupés sous le nom d’université « Bretagne-Loire ». Fini les rêves d’université de Bretagne, place à l’université du Grand-Ouest… histoire sans doute de prévenir un nouveau découpage ?