Le projet européen d’interconnexion des réseaux électriques entre l’Irlande et la Bretagne a été volontairement caché par l’État français pour faire passer en force le projet de centrale électrique à gaz de Landivisiau…
C’est en tout cas le propos de l’article du Télégramme 6 mars 2019 qui rappelle le rôle joué dans cette affaire par Patrick Strzoda, alors préfet de la Région Bretagne et aujourd’hui directeur de cabinet d’Emmanuel Macron.
Le projet de Landivisiau est en France le seul projet de centrale d’intérêt privé (projet Direct Energie, entreprise rachetée par Total) qui a fait l’objet d’un appel d’offres de l’État. Un appel d’offres assorti de la garantie du versement d’une rente publique de plus d’1 milliard d’euros sur 20 ans (payée par tous les consommateurs d’électricité) au bénéfice des actionnaires de Direct Energie (aujourd’hui groupe Total).
Au motif de l’intégration de ce projet de centrale dans le « pacte électrique » breton, les conseillers régionaux UDB avaient voté « non » en 2010. Ils furent les seuls à le faire avec leurs collègues d’EELV.