Après des mois de doute sur le bouclage des travaux de remise en état de la ligne Châteaubriant-Rennes, un accord avait été trouvé pour boucler (ou presque) le financement : il ne manquait plus qu’un million, au lieu de huit (voir ici). Les collectivités avaient à nouveau augmenté leur participation pour compenser l’engagement insuffisant de l’État et de SNCF Réseaux. Pourtant, l’Association Citoyenne Châteaubriant-Rennes en train s’inquiète à nouveau de l’avenir de la ligne et appelle à maintenir la mobilisation.
Pour son président Philippe Rajalu, « ce mois-ci l’avenir de la ligne va se jouer. Bien que le 18 avril, la décision avait été prise de considérer la ligne dans son intégralité, le financement se fera avec deux conventions. Une pour le tronçon Rennes-Retiers où il manque maintenant 1M€. Pour ça tout le monde est optimiste, raisonnablement. Nous ne sommes pas à l’abri d’un coup de théâtre. Pour la partie Retiers-Châteaubriant en revanche les financements sont réunis, à ceci près qu’un financeur ne s’est pas formellement engagé ou, à tout le moins, pose une réserve de poids à sa participation. En effet la Région des Pays de la Loire subordonne sa participation aux engagements de l’État à compenser l’abandon de NDDL. Concrètement à ce jour il n’y a encore aucune assurance et aucun progrès dans ce dossier. » Bref, la balle est à nouveau dans le camp de l’État, qui peut choisir de faire capoter l’accord sur le financement des travaux…
L’Accret organise une conférence de presse pour alerter sur les risques d’une annulation des travaux de remise en état de la ligne. Cette rencontre aura lieu le lundi 18 juin à 11 heures, au local rennais de l’UDB, à l’angle de la rue Paul Bert et de la rue de Châteaudun. L’association prépare également une réunion publique pour le 19 juin à Vern-sur-Seiche, en collaboration avec la Mairie, à 20h à la salle de la ferme Solidor.