On l’appelle en breton « kefeleg an oad », bécasse du littoral, mais plus souvent « paotr ar saout », le gars des vaches, car il accompagne souvent les troupeaux dans les champs. Le courlis cendré est un joli échassier dont Bretagne Vivante alerte sur les effectifs. Selon l’association, « il ne reste plus qu’une trentaine de couples de courlis cendrés à nicher en Bretagne et, plus précisément, dans les monts d’Arrée ».
Le courlis apprécie les landes fauchées des monts d’Arrée où il pond dès le mois de mars plusieurs œufs. Hélas, « la fragmentation de l’habitat par la transformation de landes en plantations de résineux ou en cultures, l’utilisation des milieux naturels par des sportifs dits de « nature » et leur impact à la saison de nidification, les chiens non tenus en laisse par leurs maîtres qui font des ravages dans les nids de courlis, etc., sont autant de menaces qui pèsent sur l’espèce » alerte l’association naturaliste qui précise pourtant que « les outils de protection sont déjà en place » et qu’« il suffirait juste de les faire respecter ». L’association entend se mobiliser pour assurer un avenir au courlis cendré et ne pas laisser les Monts d’Arrées silencieux…