Le 20 janvier dernier a vu un petit événement historique à l’université de Bretagne-Occidentale. La charte Ya d’ar brezhoneg a été signée par le président de l’université, après un vote à l’unanimité du conseil d’administration, intervenu le 22 novembre. À cette occasion, l’université avait invité la presse, les partenaires institutionnels et les associations du pays de Brest en lien avec la langue bretonne. L’occasion pour nous de faire un tour d’horizon de la place de la langue bretonne dans les différentes universités de Bretagne.
Et commençons donc par Brest. Cela faisait quelque temps que cette signature était dans les dossiers. Le président de l’université Matthieu Gallou avait mandaté Ronan Divard, maître de conférences à l’UBO et membre de l’UDB, comme chargé de mission « langue et culture bretonnes » afin de monter un dossier sur les actions envisageables au sein de l’établissement. Jusqu’ici, le breton n’avait qu’une présence et une visibilité limitées. Ces dernières années ont même été caractérisées par un net recul et seule la faculté de lettres et sciences humaines bénéficie aujourd’hui d’une signalétique partiellement bilingue. Une grande partie de la signalétiqueun voile d’oubli sur l’éveil seto.