Depuis plusieurs mois, le déploiement des compteurs communicants Linky fait l’objet de contestations de la part d’associations locales ou nationales qui mettent en avant différents arguments : nocivité pour la santé par le rayonnement électromagnétique en relation avec la technologie choisie (courants porteurs en ligne, utilisant le réseau électrique de basse tension), atteinte à la confidentialité des données personnelles (présence des personnes dans l’habitation et utilisation de certains équipements électroménagers), défaut d’accès pour les ménages aux informations qui leur permettraient de réguler eux-mêmes leur consommation électrique. Christian Guyonvarc’h livre au Peuple breton sa réflexion sur le sujet.
Les contestations à l’encontre des compteurs Linky s’inscrivent dans un contexte législatif : la mise en œuvre des articles 28 et 29 de la loi de « transition énergétique pour la croissance verte ». Il convient de rappeler que cette loi a été adoptée définitivement par l’Assemblée nationale le 22 juillet 2015. Tous les groupes politiques de gauche ont voté pour cette loi, hormis le Front de gauche, qui s’est abstenu. Les parlementaires écologistes ont voté pour. À droite, les élus de l’UDI se sont répartis entre l’abstention et le vote contre, tandis que les élus du parti Les Républicains ont quasiment tous voté contre, motivant leur opposition par la contestation de l’objectif de réduction de la part du nucléaire dans la production électrique en France.