J’ai eu l’honneur et le plaisir de faire partie du premier bureau du Conseil culturel de Bretagne dans l’équipe de Paul Molac. C’était en 2009. Cette structure, unique dans l’Hexagone, voulue par le président du conseil régional Jean-Yves Le Drian, accompagne une évidence : l’exception culturelle bretonne.
Au Conseil culturel, cette exception est immédiatement perceptible parce que les débats des cinq assemblées plénières se déroulent en trois langues : le breton, le gallo et le français. Cette reconnaissance forte de la réalité de nos langues dans une institution publique représentative, c’est du concret, c’est montrer que l’on peut mettre en pratique l’égalité des langues, sans attendre l’aval des échelons étatiques et supraétatiques.