
Antananarivo, à Madagascar, accueille le XVIème sommet de la francophonie. Un événement auquel participe le président de la République. À cette occasion, il a fait une déclaration assez surprenante :
.@fhollande “Nous devons tous faire un effort pour la diversité et la pluralité linguistique.” #DirectPR
— Élysée (@Elysee) 26 novembre 2016
Après avoir eu tous les pouvoirs, après avoir enterré les différents articles de loi sur la question de la reconnaissance des langues dites « régionales », le président cherche encore à se donner l’image d’un défenseur de la diversité linguistique. La réalité, hélas, ne change pas : la diversité concerne le français à l’étranger et certainement pas le breton, le corse, le basque, l’occitan… Tant que la diversité linguistique n’est pas actée à l’intérieur même des frontières, tant que chaque langue ne disposera pas d’un statut juridique équivalent, on ne pourra voir la francophonie que comme un instrument de domination.