Dans le cadre de l’affaire du LIDL de Lorient, trois des sept faucheurs volontaires d’OGM présents lors de l’action ont été convoqués à la gendarmerie ce matin. Il y a fort à penser que les gendarmes n’apprécient que peu les rassemblements de soutien devant leur caserne, si bien que les militants étaient convoqués ce matin à 10h… dans trois gendarmeries différentes (Pont-Aven, Bannalec, Moëlan-sur-mer).
Suite à l’appel du collectif des faucheurs volontaires, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant la gendarmerie de Bannalec ce matin pour soutenir Marthe, qui comparaissait pour délit d’entrave à la liberté du travail, avec destruction ou dégradation de marchandise. Le directeur du LIDL a en effet considéré, a contrario des autres enseignes visitées par les faucheurs l’été dernier, de jeter toute sa marchandise étiquetée alors que les produits étaient vendables.
Cette série d’action entamée le 1er juin, rassemblant jusque 21 personnes, ont en effet eu pour objectif de sensibiliser le consommateur sur la présence d’OGM et de pesticides dans les produits vendus dans les supermarchés. D’un esprit entièrement pacifique, cette campagne d’étiquetage a suscité l’intérêt des consommateurs mais aussi des responsables de grande surface, qui se sont montré dans leur majorité préoccupé par le sujet.
Il s’est agi concrètement de déposer des étiquettes oranges « Non aux OGM… et aux pesticides » sur les emballages où la mention de ces produits n’était pas effective.
Les Faucheurs Bretons assument entièrement leurs actes et sont prêts à en répondre devant la justice. L’objectif est d’informer les consommateurs sur la présence d’OGM et de pesticides dans les produits présentés dans les rayons. Pourtant, le danger n’est pourtant pas dans l’action des militants, mais dans le silence complice des autorités et de la grande distribution au sujet de la réelle composition des aliments et de leur impact sur la santé des individus.