À partir d’aujourd’hui, 7 novembre à 16h34 (et 7 secondes), les femmes travailleront « bénévolement ». C’est en tout cas ce qu’affirme un collectif féministe appelé « Les Glorieuses ». Il appelle « les femmes, les hommes, les syndicats et les organisations féministes à rejoindre le mouvement du “7 novembre 16h34” et à multiplier les événements et manifestations pour faire de l’inégalité salariale une problématique politique centrale » en imitant le mouvement des islandaises initiée le 24 octobre dernier où des milliers d’entre elles avaient quitté leur travail à 14h38.
Le constat est clair : « si les femmes étaient payées comme les hommes, elles devraient, pour toucher le même salaire qu’aujourd’hui, s’arrêter de travailler à ce moment précis ». Les Glorieuses affirment, qui plus est, que « le calcul des écarts de rémunération ne prend pas en compte le recours au temps partiel : 30,4 % des femmes contre 8 % des hommes (INSEE 2015). »
L’Islande est une île peu peuplée, le mouvement sera-t-il suivi en Bretagne ?