On entend souvent de ce côté-ci de la Manche, et singulièrement en Bretagne, citer de manière exemplaire la politique énergétique conduite par l’Écosse. Il est vrai que le Parlement écossais et à sa suite le gouvernement énoncent un discours particulièrement volontariste en faveur des énergies renouvelables avec, à la clé, des ambitions qui se traduisent en objectifs chiffrés, notamment sur la réduction des gaz à effet de serre. Mais on oublie que l’énergie reste une compétence du Royaume-Uni. Et que la transition énergétique a un coût.
Le territoire écossais et ses eaux, jugés hier particulièrement hostiles, constituent aujourd’hui en Europe une des ressources les plus abondantes dans l’optique d’un verdissement des productions énergétiques du Vieux Continent. Avec l’essor d’une industrie dans le domaine des technologies marines renouvelables (éolien posé, éolien offshore, hydrolien…), l’Écosse se découvre un nouvel horizon à l’heure où l’exploitation offshore des énergies fossiles en mer du Nord épouse une courbe déclinante…