Le réseau Sortir du nucléaire a sorti un long article (voir ici) commentant lʼimpact du parc nucléaire sur les cours d’eau du fait de la sécheresse de ces dernières semaines. Car qui dit « centrale nucléaire » dit « besoin en eau » pour refroidir les réacteurs. Pour conserver un débit important des cours dʼeau, y compris en période de grande chaleur, les centrales nucléaires sʼarrangent donc avec les autorités pour que les fleuves conservent suffisamment dʼeau. L’eau utilisée pour refroidir les réacteurs « est ensuite rejetée à une température plus élevée ».
Or, « ces rejets d’eau chaude ne font pas le bonheur des milieux aquatiques » explique le site. « En 100 ans, la température du Rhin a augmenté de près de 3°C, notamment à cause de la centrale de Fessenheim », des rejets qui modifient le milieu de vie des poissons. Qui plus est, lʼarticle explique que « la chaleur favorisant la prolifération des amibes, EDF a tendance à utiliser encore plus de produits chimiques en été, notamment pour éviter que les tours de refroidissement se transforment en foyers de légionellose ». Le Rhône et la Loire qui « subissent » nombre de centrales sont particulièrement concernés par ces pollutions.
Le réseau Sortir du nucléaire conclu en disant que « Loin de constituer un atout dans la lutte contre le changement climatique, dans un monde qui se réchauffe, le nucléaire constitue un risque supplémentaire dont il est urgent de se débarrasser ! » Le Peuple breton partage ce constat…