Dans un communiqué de presse daté du 29 juin 2015, le site dʼemploi Qapa.fr explique sʼêtre « penché sur les répartitions géographiques des cadres et des offres dʼemploi correspondantes ». A partir des données de 963 468 cadres de janvier à juin 2015, répartis sur lʼensemble du territoire français (56 % dʼhommes et 44 % de femmes), ces derniers ont ainsi dressé un tableau qui, sʼils les « surprend », ne surprend absolument pas Le Peuple breton.
Lʼétude réalisée par Qapa.fr explique que « sur presque 1 million de cadres recensés, plus de 490 000 sont localisés sur seulement 3 régions de France : 32 % en Île-de-France, 11 % en Rhône-Alpes et 8 % en Provence-Alpes-Côte dʼAzur. Les 19 autres régions se répartissent lʼautre moitié des cadres français ». Soit 51 % des cadres français concentrés sur trois régions !
« Fait encore plus marquant, continue Qapa.fr, 1 offre dʼemploi sur 2 est disponible sur une seule région : lʼIle-de-France. Ainsi, les 68% de cadres français qui sont répartis sur lʼensemble du territoire voient leurs chances de décrocher un job nettement diminuées et quasiment nulles pour certaines régions ».
Les chiffres indiqués par le site étant sur périmètre administratif, il est bien difficile au Peuple breton de dire comment se situe la Bretagne en terme de concentration de cadres. La Bretagne administrative se placerait en 9ème position avec 3 %, mais les Pays de la Loire en 4ème position avec 5 %. On peut donc, sans extrapoler, affirmer quʼune Bretagne réunifiée (comprenant la Loire-Atlantique) recenserait environ 5 % des cadres français.
Le communiqué intitulé « Les cadres doivent-ils déménager en Ile-de-France ? » nʼaurait pas pu avoir meilleur titre… Une preuve supplémentaire de la centralisation française. Les faits sont têtus !