En 1990, le professeur William E. Rees créé le concept d’ « empreinte écologique » dans le but de mesurer l’impact de l’action humaine sur l’environnement et la biodiversité. Les pouvoirs publics utilisent cette expression dans divers champs d’action. Aussi importante soit cette « empreinte écologique », on est en droit de se demander si ces pouvoirs publics font preuve du même intérêt pour la diversité culturelle ? Selon le CMC, une fondation européenne à laquelle appartient Le Peuple breton, la réponse est « non ».
Aujourd’hui, notre diversité culturelle est menacée. La moitié des 7000 langues du monde pourraient mourir dans le courant du siècle. Or, comme il est coutume de le rappeler, chaque langue ou culture qui disparaît est une perte pour l’Humanité.
Le CMC plaide donc pour une politique culturelle forte au niveau européen qui assure une protection pour chaque culture. Mais plus encore que de la protection, la diversité culturelle nécessite de l’innovation. A partir de différents critères, le CMC propose de créer une « empreinte culturelle ».